Attrapaïre : atrapaire ou agantaire. Du provençal signifiant empoigner.
Nom donné aux gens qui tentent d'attraper les taureaux au cours d'une abrivado, ou d'une bandido, pour les faire échapper. C'était la revanche des gens à pied par rapport aux gens à cheval.
Bioù : Littéralement : boeuf, taù bistourné. Peut se trouver aussi : buòu Taureau de Camargue, nom donné au cocardier
La Fé di bioù : Le goût, l'amour et la passion pour les taureaux de Camargue sans oublier les chevaux qui pousse les populations dans les rues des villages pour participer, ou admirer, les jeux taurins.
Bandido : Consiste à conduire les taureaux aux prés, en fin d'après midi, après la course (c'est le contraire de l'abrivado). Du provençal "bandi" : délivrer, lâcher.
Littéralement : débandade. Les taureaux peuvent être conduits un par un escortés par les gardians, c'était le moyen le plus sûr de ramener les taureaux de la course, des arènes vers la manade avant l'apparition du char.
Aujourd'hui, la bandido est devenue un spectacle taurin qui garde toute son authenticité. Mais les taureaux qui sont utilisés ne sont plus ceux qui ont couru dans l'arène.
Concours de manade : Course dont les taureaux sont fournis par différentes manades.
Capelado : De capel, chapeau en Languedocien.
Entrée et salut des raseteurs à la Présidence et au public, juste avant la course.
Simbeù : Mistral traduit Simbèu par enseigne, point de mire.
Taureau dressé, qui obéit à la voix et à qui a été inculquée la peur de l'homme, pour aider les gardians dans leur travail en pays ou dans les arènes. On pourrait dire qu'il est au gardian ce que le chien est au berger. Il a toujours une sonnaille pendue au cou.
En Provence, il est aussi appelé dountaïre ou dompteur.